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  • : Adamantablogue
  • : *Étonnement systémique et libertaire *Évaluations de l'actualité culturelle, artistique, politique, économique, sociale *Ouvertures vers la pensée non conformiste
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Le site source de ce blog, adamantane.net, a été mis en chantier et en ligne pour assurer simultanément plusieurs fonctions :
  • Présenter un ensemble de littératures polychromes : poèmes, essais, critiques, préfaces, documents pédagogiques, schémas didactiques, fragments sur des thèmes divers
  • Publier des auteurs, et plus généralement afficher des artistes, connus comme méconnus
  • Servir de portail à des associations à but artistique et culturel
  • Accueillir des activités d'écriture collaborative
  • Dissimuler un espace privé dédié à des recherches symboliques.
Son rédacteur veut les assurer de manière :

  • Systémique : les liens et interactions entre les divers domaines de la pensée active constituent en noosphère vivante ce qui sans eux ne serait qu'une froide encyclopédie des savoirs ;
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6 janvier 2008 7 06 /01 /janvier /2008 18:01
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Monsieur Triplemoi n'est pas seulement le premier acteur de France et un futur nouveau marié débordant d'expérience matrimoniale. Il est aussi chanoine honoraire et a à ce titre passé commande à un de ses nègres habituels d'un discours qui tourne autour du pot de l'état de décadence morale de la fille aînée de l'Église, et de ses petites sœurs les autres nations européennes, comme un inquisiteur autour d'un bûcher. Les Européens souffrent d'un déficit de références religieuses, ce qui explique leurs réticences face à certains aspects du destin qu'ils pressentent qu'on leur propose.
Monsieur Triplemoi serait-il plus doué pour la sociologie religieuse – je n'ose parler de théologie – que pour la génétique ?

La propension à donner "la réponse", unique et infaillible, avant d'explorer le champ complexe des questions est pour moi le travers congénital des approches religieuses.
Je trouve inquiétant que l'homme qui parle au nom de la France puisse manquer de jugement critique au point, non seulement d'exalter la voie religieuse, c'est-à-dire dogmatique, comme la seule permettant l'exploration du territoire spirituel, mais encore qu'il attribue au catholicisme romain une place toute spéciale.

Le catholicisme romain, qui commet l'erreur, j'allais dire le péché, de considérer par exemple les communautés orthodoxes comme terre de mission, est une institution totalitaire. Et ce quels que soient la sincérité chaleureuse et l'engagement fraternel de nombreux croyants. Il est au passage amusant de constater que les actes de vie privée du président de notre République, lesquels actes m'indiffèrent absolument à titre personnel, contredisent sans vergogne les normes comportementales du catholicisme romain, qui excommunie de fait, puique le privant du sacrement de mariage et de...communion, tout en déclarant ne pas l'excommunier de droit, le divorcé remarié et fidèle…et accueille sans barguigner le pécheur qui se repent chaque trimestre, et par avance si tels sont les hasard du calendrier, de la liaison qu'il entretient avec un(e) partenaire réputé(e) illégitime.

A noter que beaucoup de mégasectes abritent dans les replis secrets de leur organisation sociale des petites communautés de réflexion non prosélytes. Je pense à celles que je connais le moins mal : le soufisme pour l'islam, la qaballe pour le judaïsme, la maçonnerie symbolique ou christique pour la mouvance chrétienne. Ces îlots de non-conformisme spirituel, à l'envers des démarches pesantes de leur institution-écran, donnent priorité :

  • -à l'initiation, qui est un autre mot pour une attitude systématique et joyeuse de doute systématique, de libre recherche et d'humilité fraternelle,
  • -sur la révélation, qui est un autre mot pour l'endoctrinement normalisé, la soumission aux dogmes et la castration de la réflexion autonome.

Politiquement parlant, ces récentes déclarations méritent une analyse approfondie. Une nouvelle confusion s'instaure, entre la sphère mentale privée et l'espace communautaire partagé : après l'irréaliste "travailler plus pour gagner plus", voilà que s'annoncerait un insupportable "prier plus pour exister plus". Ce commandement inattendu révèle une ingérence dommageable du représentant suprême de l'état dans la conscience individuelle d'hommes et de femmes nés libres et égaux, qui considèrent :

  • -que la liberté de croyance et de culte ne souffre aucune exception, y compris celles qui consisteraient à donner un culte en exemple pour son prétendu enracinement culturel ou émettre des doutes sur la capacité d'un autre à intégrer la laïcité dans ses valeurs comportementales
  • -et que le principe d'égalité s'applique, par exemple, aussi bien aux préférences sexuelles qu'aux inclinations spirituelles.
Crédits : j'ai beaucoup hésité entre illustrer ce papier avec une étiquette du Champagne Chanoine ou le 1,50 F brun type Pétain ; puis j'ai pense que l'arcane V ferait l'affaire, qui peut ouvrir des portes spirituelles sur les liens entre temporalité et éternité.

 

 

 

 

 

 
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1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 10:48
120px-Mithras-tauroctony-Louvre-Ma3441b.jpg
La mort nous répugne et nous fascine.
La mort est un mystère.
Si donner la vie est une bénédiction pleine de risques, donner la mort est une malédiction qui colore notre l'inconscient en rouge, couleur symbolique.
En donnant la vie, nous donnons aussi la mort.
En différé.

Bien sûr, l'idée selon laquelle il vaut mieux tuer un virus qu'une mouche agaçante, une mouche qu'un canard comestible, un canard qu'un taureau dangereux, un taureau qu'un homme menaçant, peut être considérée comme raisonnable.
Il n'en reste pas moins vrai que nous savons encore peu de la souffrance animale, animaux rationnels mais homocentrés que nous sommes.
Les bourreaux humanistes recherchent le secret de la mort sans souffrance. Nos réflexions actuelles sur les procédés et limites de l'euthanasie recoupent, techniquement, cette préoccupation.

Je veux bien manger du homard, mais je reconnais que l'idée de détruire une merveille de la  vie pour un plaisir gustatif m'incite, par compensation, à éviter un scénario sauvage du type découpage d'une bête vivante.

Le toro est réputé immangeable. Si le spectacle de sa mise à mort inéluctable satisfait les instincts meurtriers des spectateurs (qui de plus peuvent espérer que le torero ne s'en tirera pas sans égratignures), et les détourne d'agresser leurs semblables, alors cette triste mise en scène a valeur thérapeuthique.
Les toros humains que sont les sportifs se trouvent de fait solidaires de tous ces animaux qu'une tradition sacrificielle voue à la mort lente ou rapide.

Une des innovations positives de la forme de christianisme qui a, dans le sang, triomphé desautres christianisme possibles initiaux [*] a été de remplacer un sacrifice animal ou humain par la manducation du pain et la bibition du vin, pratique d'ailleurs tout à fait végétariennes. A noter que la formule consécratoire ...hic est enim calix sanguinis mei...ne laisse aucun doute sur le fond de la croyance. La transsubstantiation établit l'intention sanglante [**]  du sacrifice.
Les adeptes se sont vite rattrapés, par massacres, bûchers et guerres raciales de croisades.
La filiation possible entre la corrida, et ses variantes, et l'ancien culte de Mithra, n'apporte si elle est prouvée que renforcement de l'interrogation sur les motivations profondes des sacrifices hémophiles, qui demeurent inscrits dans les liturgies monothéistes – ou présumées telles – comme un des apanages du prêtre.

Les combats d'animaux ne diffèrent pas des actes de guerre, quelle que soit la forme juridique des dits actes de guerre. Tuer est une preuve de puissance.

Ce qui me gêne, au plan artistique, dans la corrida, est moins l'affrontement entre deux animaux, le torero et le toro, que les motivations de témoins courageusement abrités de tout danger, et qui se saoulent à l'hémoglobine. A noter que la pudique tourada portugaise échappe à ce reproche...
J'aime mieux chercher quelque euphorie transitoire dans les arômes d'un vin. Le cri du raisin qu'on écrase me semble, mais c'est peut-être un préjugé, moins déshonorant à susciter que celui d'un être génétiquement proche que l'on torture à mort sans même avoir l'excuse du fonctionnement d'une chaîne alimentaire.

Notes :

[*] Voir à ce sujet le très intéressant – à mon avis... – ouvrage de Bart D.  Ehrman, Les christianismes disparus, ou la bataille pour les écritures...éditions Bayard, Paris 2007.

[**] A noter que :
-progressivement le vin de messe a, de fait sinon de droit, perdu sa robe écarlate pour revêtir la couleur ambrée des vins sucrés
-le jus de raisin frais est une matière première autorisée par le Vatican
-il y a maintenant des producteurs de vin de messe ayant le label bio

Crédits :

Mithra égorgeant le taureau sacré, face A d'un bas-relief romain en marbre, IIe–IIIe siècles ap. J.-C. Le Louvre, Département des antiquités grecques, étrusques et romaines, référence Ma 3441.
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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 19:28
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Lors de la campagne qui vient de s'achever, un des candidats; M. Triplemoi, a confirmé que la notion de droit opposable pouvait être étendue à de nombreux domaines de la vie courante. En clair, l'idée est que si un droit inscrit dans la loi n'est pas satisfait, le citoyen lésé peut porter plainte contre l'Etat pour obtenir réparation.
Bien entendu, il faudra que le dit citoyen ait les moyens, la détermination, les ressources morales pour agir ainsi. Nous savons à quel point les actions en justice sont lentes, et leur dénouement, de récentes affaires l'ont montré, incertain, voire erroné.
L'idée de proposer, comme voie de secours devant une défaillance du lien social, cette attitude somme toute hostile qui consiste à cristalliser un différend en s'engageant dans le traumatisme du procès, ne pouvait venir qu'à un défenseur de la fracture raisonnée du tissus humain. Les sectes, l'église de scientologie par exemple, distinguent les bons des mauvais, les adeptes des profanes, les éclairés des obscurcis. Le système de la généralisation du droit opposable peut avoir pour but de confirmer le citoyen dans l'idée que rien ne peut être résolu sans qu'un conflit soit acté, qu'un différent soit constaté par huissier, qu'une opposition soit faite entre partenaires qui ne puisse être résolue que par une condamnation.

Pourquoi ne pas aller au bout de cette logique ? Imaginons un droit opposable à la réalisation des promesses... Tel candidat est élu. Il possède un pouvoir presque absolu sur la puissance publique, les services de l'Etat ; il est soutenu par une majorité de représentants du peuple, élus à leur tour sur la seule référence à leur appartenance au camp victorieux.

Le droit opposable à la réalisation des promesses, ce serait la possibilité pour tout citoyen pouvant prouver que telle ou telle promesse du candidat n'a pas été tenue par l'élu, de porter plainte à son encontre...Reste à établir le catalogue raisonné des promesses, et à le diffuser.
Reste aussi à faire voter la loi idoine. Ce sera probablement plus difficile.
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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 12:00
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J'ai reçu, de la part de l'association des Créateurs d'Emplois et de Richesse de France, alias CERF, un courrier contenant le paragraphe suivant :

Dans ce cadre, et sans vocation politique, mais, sur la base des programmes et des réponses des candidats, les Créateurs, par leur connaissance unique des Très Petites Entreprises sont amenés à prendre position. Ils en appellent donc aux votes des patrons et de leur conjoint, mais aussi et surtout des salariés, en rappelant que les revenus de près de 25 millions de Françaises et Français sont directement liés aux Très Petites Entreprises et à leur situation.
Les Créateurs ont décidé d'apporter leur soutien à N... S...
[*] et demandent à ceux qui vivent de la petite entreprise de lui donner leur voix

J'ai cru avoir mal lu. Quoi, il serait demandé aux adhérents à une association de patrons de TPE, non seulement de voter pour Monsieur Triplemoi, mais "par dessus le marché" d'y inciter leur conjoint(e) et leurs salariés. Aucun doute sur le message, le même courrier recommande d'afficher cet appel dans l'entreprise, ce qui me semble un peu douteux en matière de respect du droit du travail.

Ces recommandations ne peuvent qu'exaspérer plus encore les salariés des TPE. Pour moi, elles me mettent calmement en colère. Les travailleurs ont déjà tendance à extrapoler les stupéfiants abus de quelques uns pour associer spontanément le qualificatif voyou au substantif patron. Veut-on que de plus ils dénoncent preuves à l'appui la prise de contrôle des petits patrons sur la conscience politique de leurs employés, les salariés comme les trop souvent non-salariés que sont les conjointes travaillant sans protection sociale ?

J'ai donc cru utile de perdre une vingtaine de minutes à répondre.
------
Merci pour votre courrier bien reçu.
Ayant été créateur en 1992 d'une TPE, dont je fus gérant jusqu'à ma retraite, je suis très sensible à la notion de précarité active, d'autant plus que cette micro-entreprise (5 salariés) travaillait dans le domaine du service "intellectuel" aux entreprises et aux services de l'état.
Mon analyse de la situation des TPE rejoindrait à peu près la vôtre, et je serais plutôt d'accord sur l'essentiel de votre plate-forme de propositions concrètes.

En revanche, en soutenant la candidature d'un homme politique dont les attaches avec les grandes entreprises et le multinationales sont fortes, ont donné les résultats que l'on sait, et dont les promesses en faveur des TPE sont à la fois circonstancielles et électorales, je pense que vous sortez de votre rôle. Je sais lire un programme et surtout me faire moi-même une idée de la confiance que je peux accorder à telle ou tel personnage politique. Je fais aux adhérents du CERF le crédit d'intention qu'il en est de même pour eux.

-D'une part, l'incitation que vous faites d'influencer le vote du conjoint et des salariés est à mon avis déplacée. Elle pourrait être interprétée comme un abus de position dominante, donc alourdir le reproche trop souvent fait aux patrons de penser pour leurs collaborateurs. De plus, elle contredit mon sens de l'éthique citoyenne. Autant je trouve légitime l'expression d'un choix politique dans le cadre d'un engagement militant dans une organisation elle-même politique, autant je trouve immoral le déni de liberté, la contrainte morale vis à vis de personnes sous influence affective ou économique.

-D'autre part ce n'est pas parce qu'un candidat vous fait faire par un de ses conseillers un courrier reformulant vos attentes, et que l'autre se borne à rappeler devant vingt millions d'auditeurs qu'en matière économique sa priorité sera le soutien concret à l'activité des PME innovantes, qu'il y a réponse insuffisante de celle-ci et réponse documentée de celui-là. Je me permets de trouver la logique du raisonnement plutôt légère.

Je ne vais donc pas relayer votre appel.
Bien cordialement.
------

En relisant mon courriel, bien courtois et tout, je me demande si je n'ai pas abusé de quelque drogue anesthésiante. Je n'ai pas su trouver les mots pour exprimer ma répulsion pour ce genre de comportement.
Par ailleurs, je me suis fais avoir : j'ai donné une modeste publicité à un texte dont je combat le contenu.

Dans le même genre, en pire, une source digne de confiance m'a transmis la copie d'un ticket de restaurant émis à Neuilly-sur-Seine et adorné de ces joyeux aphorismes - reprenant la délicate coutume des restaurants Syldaves si bien décrite dans le Sceptre d'Ottokar - dont l'humour égale l'intelligence :

Mieux vaut être saoul que c.., ça dure moins longtemps !
Ne faites pas comme tous les c...., ne votez pas pour Ségolène.

Qui a dit que nous vivions la meilleure campagne depuis longtemps ?


[*] Notre Seigneur ?

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 12:34

1trahison.jpg

Voilà un parti politique qui, renaissant de ses centres, pardon, de ses cendres, a la divine surprise de voir son président recueillir, au terme d'une campagne vigoureuse, près d'un cinquième des suffrages exprimés.
Que croyez-vous que fasse(nt) bon nombre de ses élus ?

Qu'ils se félicitent de la nouvelle assise donnée à leurs convictions, de cette nouvelle lumière éclairant leurs projets, de l'audience ainsi objectivement mesurée de leurs propositions de société ?
Qu'ils se précipitent autour de leur patron, chaleureux équipiers voyant leur espoirs renouvelés, leur croyances restaurées, leurs désirs d'agir rénovés ?
Qu'ils se tournent vers les citoyens qui ont écouté leur différence, encouragé leur dissidence, exalté leur dissonnance, pour leur dire : votre point de vue a été entendu, nous prenons le relais dans les systèmes de gouvernement, pour que maintenant il soit autant que faire se peut mis en pratique.

Que nenni !

Beaucoup se rallient honteusement à un jeune homme dévoreur de libertés publiques, dévastateur de lien social, démolisseur de solidarités plurielles.
Ils ont volent au secours d'une victoire statistiquement prédictible, appliquant à la lettre la règle de conduite que j'ai prêtée par erreur à Caius Iulius Caesar face à Vercingétorix, vae victis, et qui fut de fait, selon un de mes lecteurs que je tiens à remercier pour sa remarque, ainsi formalisée par un gaulois, Brennus, victorieux à Rome, et traitant une affaire de rançon avec Quintus Supicius. Je suis confus de cette confusion ; il n'en reste pas moins vrai qu'elle est exemplaire des tendances innées de l'homme à humilier son provisoire vaincu...

Car pour ce jeune homme, qui hier encore faisait analogie entre l'élection du président de la république au suffrage universel et la désignation du vainqueur d'un match de fouteballe, histoire de mépriser un peu plus encore ces millions de racailles qui n'ont pas voté pour lui, ne voyant dans ses propres électeurs que des supporteurs façon tribune de stade, dépouiller son adversaire de certains de ses proches est signe de force et titre de gloire.

Auraient-ils peur, ces précautionneux, de perdre une chance de conserver un siège, et les privilèges qui vont avec, même s'il en est de nécessaires.
Auraient-ils peur , ces peureux, de manifester un peu de personnalité, de traverser au pire un petit désert électoral.
Auraient-ils peur, ces vertueux, d'être repérés comme partisans d'un trublion politique, d'un sauvageon démocratique, d'un chardon idéologique ?

Il est tout de même paradoxal que le succès engendre la fuite. Pire, la trahison la plus cynique...
Reste à faire l'éloge de la trahison...perdu, c'est déjà fait !
Il est certes permis de changer d'avis.
Certaines circonstances, toutefois, laissent soupçonner une faculté d'adaptation un peu tapageuse et exacerbée.

Nota : Loin de moi l'idée de mettre dans le même panier, j'allais dire dans la même urne, tous les élus et militants de feu l'UDF.

Il en est qui usent de leur droit à la liberté de vote pour dire qu'ils choisiront, par défaut,  l'un ou l'autre des candidats que la loi électorale propose à leur suffrage ; c'est leur droit le plus démocratiquement reconnu. Mon étonnement se manifeste à propos de celles et de ceux qui ont assorti cette option d'un ralliement médiatiquement affiché, et qui se sont fait ainsi remarquer du très probable futur élu.

Certaines et certains résistent, eux, avec vigueur. L'UDF , comme tous les partis, rassemblements, unions, est un être collectif, donc est née, a vécu et peut, va mourir. La marque UDF ayant été achetée à l'époque à l'INPI par un petit malin qui la revend à l'UMP n'a plus que la valeur commémorative du patronyme que l'on grave sur un granit tombal.
Reste à   nommer l'ensemble à constituer. Avec le temps, pratiquement toutes les combinaisons sensées des mots magiques du vocabulaire politique ont été utilisées, et  bien peu restent disponibles.

Créatifs, à vos synapses...
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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 14:41

La fonction présidentielle requiert le sens de la nation, de l'état, de la patrie, peu importe le nom donné à ce qui rassemble les habitants de ce territoire non connexe (au sens topologique du terme) qui s'appelle France.

Notre président actuel, qui se plait à le rappeler, n'est pas le patron d'un parti politique mais la personne qui incarne notre unité égalitaire, notre libre fraternité.
Un peu fantômatique, notre liberté, non, par ailleurs...

Alors, de quel droit se permet-t-il de recommander à nos suffrages un jeune homme qui, quelles que soient ses qualités (le mot qualité est ici pris dans son sens qualifiant, et non approbatif ; il catégorise le meilleur comme le pire) intrinsèques, parle au nom d'une fraction d'intérêts d'ailleurs contestable dans ses buts et ses méthodes ?

Quel intérêt a-t-il à soutenir, sans enthousiasme excessif  il est vrai, mais avec un sens de la faction qui l'emporte sur le sens de la nation, un successeur potentiel qu'il n'a jamais beaucoup aimé ? Quelle est la monnaie d'échange ?  Ne propageons pas de déshonorantes rumeurs, qui n'ont de racines que dans la vraisemblance terre à terre de leurs contenus et de fruits que dans le parfum capiteux de leurs sous-entendus.

Le lien serait-il génétique ? On nait suicidaire, on nait pédophile, affirme son protégé ; naîtrait-on combinard ?
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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 15:41

La société du spectacle vit avec intensité sa starac'.

Voilà enfin venu le temps de l'égalité réparatrice. Les douze soutenus officiels de la République partagent égalitairement les attributs audiovisuels de la campagne électorale.
Cette hypocrisie administrative va dans la direction obligée de l'égalité des chances. Au sens strict, un dé à douze faces est lancé sur le tapis rouge médiatique du 421 présidentiel. Le second tour du jeu se fera-t-il  à pile ou face ? Qui oserait penser à une loterie ?  Philip Kindred Dick avait osé, en 1955...

Certes, il est licite que la liberté d'expression ne soit pas qu'un principe enfoui au sein des textes. Comme le chantait le regretté François Béranger , dans Magouille blues, le carnaval électoral est une activité périodique dans notre beau pays.
Cet artifice d'équité doit-il nous conduire à nous féliciter de la neutralité scrupuleuse de nos insttitutions ?

Nous savons tous que la question posée, politiquement irréprochable, à savoir que ferez-vous si vous êtes élu ? à qui obtiendra – miracle de la démocratie formelle – 2 % des voix  dans une élection où l'essentiel est ailleurs, mais qui veut – et il a bien raison – compenser sur scène pendant quelques jours l'inégalité atroce que les gagnants infligent pendant de longues années dans la salle aux perdants , devrait être que ferez-vous quand vous ne serez pas élu ?

Notre président sortant, installé par le miracle d'un élan républicain dont on peut se demander rétrospectivement s'il ne l'a pas encouragé en sous-main, tout comme en 1981 un autre miracle se produisit avec son aide souterraine, n'a pas hésité à ignorer, et même à mépriser  ouvertement les aspirations de la majorité de sa majorité de circonstance.
Il nous lègue aujourd'hui – enfin, il nous laisse aux prises avec... –  comme successeur un jeune homme qui innove.
Nos précédents présidents ont appris en cours de mandat qu'il souffraient d'un ennui de santé, et certains  l'ont avec soin gardé pour eux. Loin de moi l'idée de leur en vouloir pour autant. Monsieur Yakafaucon a, lui, la franchise d'admettre avant même que le vote ait eu lieu qu'il  est atteint  d'une forme particulière de dérangement intellectuel : les comportements déviants sont innés, ce qui explique et fonde le au kärcher la racaille !

Retour aux faits. Que va nous apporter  cet épisode de durées de parole au sablier, d'affichages au cordeau, de professions de foi au milligramme ?
Ces parodies égalitaristes ne pourront empêcher que le pouvoir de conviction présumé de telle ou tel ne soit induit par des antécédents irréversibles qui ne sont objectivement pas équitables. Il reste à souhaiter que le citoyen se borne à s'en amuser, et que sa décision de vote ne soit pas influencée par la couleur du placard, la sonorité du slogan ou  la position de l'affiche dans la géographie des panneaux électoraux  (Donner dans le panneau, ça veut dire quoi déjà ?), géographie où la baraka a attribué – une chance sur douze...– le soleil un jour de déménagement et l'extrême-droite à un qui n'en demandait pas tant.


Où est là-dedans la préoccupation efficace de l'essentiel ?

Crédits : merci à Silvia Vassileva pour cette image du petit pois, qui réunit dans mon idée :
-les lois de la génétique, via les expériences aujourd'hui contestées de Gregor Mendel
-et le contenu possible de la tête d'un homme qui prendrait le risque de déclarer éventuellement génétique la propension d'un adolescent au suicide.


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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 15:19

Un jeune homme impatient, auto-sponsorisé par la firme Kärcher - au grand dam de cette entreprise, dont les dirigeants ont fait savoir qu'ils ne voulaient pas coopérer à la construction d'une antonomase qui dévaluerait leur image de marque - a trouvé amusant, m'a-t-on dit,  de sobriquer ses concurrents en leur attribuant les dénominatifs Madame Sourire et Monsieur Tracteur.
Il n'a ainsi fait  que parodier la bibliographie  de Roger Hargreaves, dont les œuvres contiennent d'ailleurs des titres aussi prémonitoires  que  Monsieur Glouton et Monsieur Malpoli...

Il est politiquement incorrect de formuler un point de vue politique sur les intentions politiques de Madame Sourire, puisque madame il y a.
L'idée de mettre en doute la capacité d'une dame qui a porté plainte contre son père – est-ce cela l'ordre juste ? – pour refus de financement d'études supérieures à être la conjointe du premier monsieur de France (pour  esquisser une pénible périphrase), peut être mise au compte d'un machisme inconscient. Et je ne puis réfuter cette objection, le propre de l'inconscient étant de ne pas être facilement perceptible même parfois par le psy de service.

Il est tout aussi politiquement incorrect de remettre en cause les je-veux-vous-le-dire, les croyez-le-j'ai-bien-changé, les merci-madame -ma-mère-adoptante  de Monsieur  Triplemoi.
Tout autant que de ne pas accorder à un descendant d'immigrés tout juste propriétaires dans leur pays d'origine de 200 hectares de terre , et dont la devise est le loup et le cimeterre, tout un programme, le droit d'ascender (ascender, avec un ascenseur...) à la fonction de psychopompe, souverain juge de l'identité nationale. L'identité nationale est, au passage, une qualité administrativement mise en carte depuis belle lurette.
Il croirait,  selon Michel Onfray, que la tendance à la pédophilie est génétique. 

Dans l'état actuel des choses, je ne retrouve dans la nébuleuse programmatique des deux candidats officiels du système binaire  que quelques reflets kaléidoscopiques des attentes éparses de milliers de sondés. Sans oublier celles des acteurs des systèmes de pression , dont l'iceberg médiatique dérive sans fondre dans les eaux pourtant tièdes de l'indifférence citoyenne. Sans oublier celles des idéologues qui ne doivent la cohérence interne de leurs systèmes de pensée qu'à la négation de la réalité vécue.

Reste Monsieur Tracteur.
Il a une solide expérience politique, comme ses protagonistes. Il vient certes d'une faction plutôt  droitière, dans la terminologie réductrice des organismes d'études politiques. Il a des handicaps, en particulier une formation d'origine peu énarchienne. S'il était candidat à un poste de préfet de la république, ou de chef de cabinet de premier ministre, ce dernier point pourrait être perçu comme  rédhibitoire.
Mais pour être le tracteur des institutions gouvernementales, ne vaut-il pas mieux  joindre une part raisonnable d'utopie à la nécessité de déléguer  domaine par domaine à de plus compétents que soi ? N'est-il pas utilement impliquant de porter un projet qui se réclame d'une réduction des failles, d'une complémentarité des sensibilités, de la volonté d'équité entre tendances au désir de changement maîtrisé et tendances au respect de traditions modernisées ?

La généralisation de l'assistanat institutionnel, financé de fait par la seule classe moyenne, est une sottise démagogique, qui manque de bravitude.
L'exaltation de l'identité nationale, ramenée à des critères culturels et linguistiques,  est un péché contre l'humanité, qui assoit le délit de racaillerie.

Alors, pourquoi ne pas tenter cette aventure raisonnable qui consiste, quand nous nous rendons compte qu'une manière de faire qui consiste à alterner deux postures antagonistes qui s'annulent mutuellement a toujours échoué, et de plus péjore irréversiblement la situation, à cesser  de continuer et à faire autrement.
C'est ce que font les solariens (ceux de Norman Spirad, pas ceux de Paul Lafargue ni d'Isaac Asimov..).
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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 15:18

Le mot médiatocratie existe, puisque gougueule l'atteste –en ce moment, 364 fois...– et que certains l'emploient.
Si je le place en titre de ce papier, c'est simplement parce que je pense qu'il  a le mérite d'être facile à comprendre, et de vouloir dire à peu près ce qu'on pense qu'il veut dire en l'entendant, en le lisant, et peut-être même en le prononçant.

Pour exister, il faut être médiatisé....

D'ailleurs, en ayant acheté un ordinateur personnel, téléchargé la suite Mozilla, loué l'adresse www.adamantane.org et versé mon écot  à la plate-forme over-blog, je me suis lancé dans un processus d'auto-médiatisation que je ne puis nier.
En publiant à compte d'auteur mes modestes articulets, je ne fais que continuer, en m'adaptant aux canaux de communication modernes, le travail de diffusion de mes points de vue et réflexions, et de relais de ceux et celles d'autrui que j'en juge digne, commencé dans les années 1960 en envoyant au journal départemental La Marne qui les publia avec une régularité que j'ai plaisir à reconnaître aujourd'hui, des informations sur les motivations obscures et les hauts faits projetés du Ciné-Club-Chellois.

Toutefois, ces activités de journaliste du Dimanche (eh oui, cet article date d'hier...) n'ont pas pour but de me faire connaître de mes concitoyens dans la perspective de débusquer cinq cents signatures et, ensuite, autant de voix que possible pour laisser ma trace, au millième près, dans les statistiques électorales de la République une et indivisible.

Les majors de la médiatocratie politique du printemps de l'an de grâce 2007 nous sont aujourd'hui connus. Les médias les ont sinon choisis, du moins adoubés. Ils existent parce qu'ils causent dans le poste, et surtout surtout parce que leur image est présente sur les télévisuels écrans.
L'un boit du vin blanc, l'autre soupèse des produits du terroir ; celui-ci lève majestueusement les deux bras au ciel – faute de pouvoir en faire autant avec les yeux –,  celle-là note sur un papier deviné la question à laquelle elle ne répondra pas...
Sur la profession de foi, je parie que ce qui coûtera le plus cher n'est pas la rémunération du nègre qui va suer sur le  résumé du programme, mais celle de l'attaché de presse responsable du  choix de  la photo prise sous l'angle le plus avantageux – si la photo est bonne / juste en deuxième colonne...chantait Monique Andrée Cerf, alias Barbara en 1965...–.

L'important, pour les médias visuels dits de grande diffusion, semble être non de nous faire connaître la diversité des points de vue des candidats sur la société française telle qu'ils la voudraient voir progresser, mais de nous délivrer des images purement anecdotiques atteignant le degré zéro de l'information utile : le candidat sur un marché (public ?), le candidat dans le TGV, le candidat apprenant  le résultat du mille et unième sondage, le candidat montant sur une estrade, le candidat prenant un bain de foule (le bon peuple lave plus blanc...)....candidats candides vêtus de probité et de lin blanc, ou de fermeté et de coton noir...

Mais pourquoi les grandes chaînes, que les petites jalousent, nous proposent-elles sans retenue ces images insignifiantes ? Serions-nous des images de citoyens destinés à mettre une image de bulletin dans une image d'urne pour élire une image de président temporairement à la tête d'une image de république ?
Ceci est juste une image.

Et si first life n'était qu'une variante de second life dans un univers parallèle, certes, mais de même nature ?
Eugène Ionesco osa dire, si ma mémoire est bonne (1) : assez d'actes, des mots !  Alors pourquoi ne pas prendre comme slogan de campagne : assez d'engagements, des images  !

(1) Nota
Ma mémoire n'était pas bonne. La citation qui figure en III° de couverture de Les chefs d'œuvre du sourire, Éditions Planète, 1964, est : Les paroles seules comptent. Tout le reste est bavardage. L'esprit y est...

crédits
Merci au site 819 lignes pour l'image de ce  téléviseur très ancien, un La voix de son maître, – allusion ? –  modèle T251 de 1951....Ce doit être le poste devant lequel nos candidat(e)s auraient pu passer à un moment ou à un autre de leurs années de jeunesse ?

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 09:35

Certains systèmes de réflexion philosophique, certaines approches du développement personnel, certains modes de méditation théologique incitent l'adepte à dépasser la simple catégorisation binaire pour accéder à ce premier niveau d'éveil qu'est la perception du ternaire.

Sir Arthur Charles Clarke, dans la saga des Rama, nous propose à réflexion l'étude des traces visibles d'une civilisation extraterrestre où le binaire, inscrit dans notre programme génétique qui contamine nos propres constructions physiques et mentales, est remplacé par le termaire : les raméens font tout par trois...

De là à en déduire qu'en matière de politologie, notre vision d'un monde coupé en deux par les inusables et dévastateurs ciseaux de la prétendue clarification pourrait s'élargir à une cartographie ternaire, il n'y a qu'un troisième pas à franchir.
Le premier étant d'avoir admis que l'activité politique est nécessaire au développement durable de nos sociétés, et le second d'avoir compris que le régime du parti unique est un terrain mortifère.

Sur un blog politique, j'avais en commentaire posé la question : que se passerait-il si notre constitution, dont certains articles relèvent d'ailleurs plus de l'édiction de procédures contingentes que de l'affirmation de principes fondamentaux, prévoyait un second tour entre les trois candidats gagnants du premier ?
Le double drame de 2002, qui a vu plus de la moitié des suffrages apportés, par raison froide et non par enthousiasme, à un candidat qui s'est empressé de les détourner au profit exclusif de sa caste d'appartenance, sans le moinde signe de reconnaissance vis à vis des citoyens se reconnaissant mieux dans d'autres options hélas éliminées et qui croyaient agir avec intelligence, aurait-il été évité ?

Les deux opposants qui s'affrontent en ce moment, en termes primitivement binaires sur un terrain qu'ils voudraient s'approprier tout entier pour dérouler les manœuvres de leur jeu à deux, quel message nous font-il passer, avec la complicité de médias qui majoritairement se revêtent de la peau de brebis de l'équité du débat ?
Leurs lieutenants en rajoutent sans pudeur ni complexes, qui non seulement considèrent les autres candidats comme des moins que rien, enfants illégitimes d'une démocratie dévergondée, mais de plus nous assènent la même vérité première, sans entamer le moindre petit bout de démonstration rationnelle : il n'y a que lui (elle) et son ennemi(e), parce qu'un français bon citoyen ne peut être que de droite ou de gauche. Choisissez !
Leur message est tout simplement : la rue n'a que deux côtés, utilisez mon trottoir et je ferai de vous des citoyens heureux de marcher dans les pas de mes combines ; l'autre est juste bon pour les chiens.
Limite débile, diraient avec concision mes neveux et nièces...

Et si une troisième voie était ....viable ?

Et si le passage au ternaire, tout en nous obligeant à beaucoup plus d'imagination constructive, ne nous proposait pas l'accès à une société à la fois plus ouverte aux différences et moins gaspilleuse de ce qui rassemble ?
Cette recherche eût des précurseurs, de Jacques Chaban-Delmas à Michel Rocard, hélas coincés dans une image de marque partisane liée à leur histoire personnelle. Mais dans une société qui vit tout en termes de  de droite/gauche (ou de gauche/droite, selon préférences...) comment s'étonner qu'une personnalité politique ait  ses racines d'un des deux côtés, pourquoi s'en offusquer et à quel titre le lui reprocher ?

Et si une troisième voie était viable, vivable, enviable ?

Votre attention s'il vous plaît !
Un petit parti politique s'était approprié en 1985  le nom vacant de troisième voie. En 1991, il éclata et les survivants se rapprochèrent du FN. Il va donc sans dire, mais il va encore mieux en le disant, que le papier qui précède n'est en rien inspiré par ce mouvement éphémère.

Nos amis canadiens développent une réflexion sur le thème de la troisième voie qui mérite que l'on s'y arrête un peu. Parque ton char et descend voir....

Lamoureux, qui illustre ce texte, est une page du livre du TaroT. Elle nous rappelle, entre autres choses,  à quel point le choix binaire fait partie de l'humaine condition, et en quoi il révèle un aveuglement. La suite du livre propose réflexions et voies de sortie...

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