5 mars 2007
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15:18
Le mot médiatocratie existe, puisque gougueule l'atteste –en ce moment, 364 fois...– et que certains l'emploient.
Si je le place en titre de ce papier, c'est simplement parce que je pense qu'il a le mérite d'être facile à comprendre, et de vouloir dire à peu près ce qu'on pense qu'il veut dire en l'entendant, en le lisant, et peut-être même en le prononçant.
Pour exister, il faut être médiatisé....
D'ailleurs, en ayant acheté un ordinateur personnel, téléchargé la suite Mozilla, loué l'adresse www.adamantane.org et versé mon écot à la plate-forme over-blog, je me suis lancé dans un processus d'auto-médiatisation que je ne puis nier.
En publiant à compte d'auteur mes modestes articulets, je ne fais que continuer, en m'adaptant aux canaux de communication modernes, le travail de diffusion de mes points de vue et réflexions, et de relais de ceux et celles d'autrui que j'en juge digne, commencé dans les années 1960 en envoyant au journal départemental La Marne qui les publia avec une régularité que j'ai plaisir à reconnaître aujourd'hui, des informations sur les motivations obscures et les hauts faits projetés du Ciné-Club-Chellois.
Si je le place en titre de ce papier, c'est simplement parce que je pense qu'il a le mérite d'être facile à comprendre, et de vouloir dire à peu près ce qu'on pense qu'il veut dire en l'entendant, en le lisant, et peut-être même en le prononçant.
Pour exister, il faut être médiatisé....
D'ailleurs, en ayant acheté un ordinateur personnel, téléchargé la suite Mozilla, loué l'adresse www.adamantane.org et versé mon écot à la plate-forme over-blog, je me suis lancé dans un processus d'auto-médiatisation que je ne puis nier.
En publiant à compte d'auteur mes modestes articulets, je ne fais que continuer, en m'adaptant aux canaux de communication modernes, le travail de diffusion de mes points de vue et réflexions, et de relais de ceux et celles d'autrui que j'en juge digne, commencé dans les années 1960 en envoyant au journal départemental La Marne qui les publia avec une régularité que j'ai plaisir à reconnaître aujourd'hui, des informations sur les motivations obscures et les hauts faits projetés du Ciné-Club-Chellois.
Toutefois, ces activités de journaliste du Dimanche (eh oui, cet article date d'hier...) n'ont pas pour but de me faire connaître de mes concitoyens dans la perspective de débusquer cinq cents signatures et, ensuite, autant de voix que possible pour laisser ma trace, au millième près, dans les statistiques électorales de la République une et indivisible.
Les majors de la médiatocratie politique du printemps de l'an de grâce 2007 nous sont aujourd'hui connus. Les médias les ont sinon choisis, du moins adoubés. Ils existent parce qu'ils causent dans le poste, et surtout surtout parce que leur image est présente sur les télévisuels écrans.
L'un boit du vin blanc, l'autre soupèse des produits du terroir ; celui-ci lève majestueusement les deux bras au ciel – faute de pouvoir en faire autant avec les yeux –, celle-là note sur un papier deviné la question à laquelle elle ne répondra pas...
Sur la profession de foi, je parie que ce qui coûtera le plus cher n'est pas la rémunération du nègre qui va suer sur le résumé du programme, mais celle de l'attaché de presse responsable du choix de la photo prise sous l'angle le plus avantageux – si la photo est bonne / juste en deuxième colonne...chantait Monique Andrée Cerf, alias Barbara en 1965...–.
L'un boit du vin blanc, l'autre soupèse des produits du terroir ; celui-ci lève majestueusement les deux bras au ciel – faute de pouvoir en faire autant avec les yeux –, celle-là note sur un papier deviné la question à laquelle elle ne répondra pas...
Sur la profession de foi, je parie que ce qui coûtera le plus cher n'est pas la rémunération du nègre qui va suer sur le résumé du programme, mais celle de l'attaché de presse responsable du choix de la photo prise sous l'angle le plus avantageux – si la photo est bonne / juste en deuxième colonne...chantait Monique Andrée Cerf, alias Barbara en 1965...–.
L'important, pour les médias visuels dits de grande diffusion, semble être non de nous faire connaître la diversité des points de vue des candidats sur la société française telle qu'ils la voudraient voir progresser, mais de nous délivrer des images purement anecdotiques atteignant le degré zéro de l'information utile : le candidat sur un marché (public ?), le candidat dans le TGV, le candidat apprenant le résultat du mille et unième sondage, le candidat montant sur une estrade, le candidat prenant un bain de foule (le bon peuple lave plus blanc...)....candidats candides vêtus de probité et de lin blanc, ou de fermeté et de coton noir...
Mais pourquoi les grandes chaînes, que les petites jalousent, nous proposent-elles sans retenue ces images insignifiantes ? Serions-nous des images de citoyens destinés à mettre une image de bulletin dans une image d'urne pour élire une image de président temporairement à la tête d'une image de république ?
Ceci est juste une image.
Ceci est juste une image.
Et si first life n'était qu'une variante de second life dans un univers parallèle, certes, mais de même nature ?
Eugène Ionesco osa dire, si ma mémoire est bonne (1) : assez d'actes, des mots ! Alors pourquoi ne pas prendre comme slogan de campagne : assez d'engagements, des images !
(1) Nota
Ma mémoire n'était pas bonne. La citation qui figure en III° de couverture de Les chefs d'œuvre du sourire, Éditions Planète, 1964, est : Les paroles seules comptent. Tout le reste est bavardage. L'esprit y est...
crédits
Merci au site 819 lignes pour l'image de ce téléviseur très ancien, un La voix de son maître, – allusion ? – modèle T251 de 1951....Ce doit être le poste devant lequel nos candidat(e)s auraient pu passer à un moment ou à un autre de leurs années de jeunesse ?
Eugène Ionesco osa dire, si ma mémoire est bonne (1) : assez d'actes, des mots ! Alors pourquoi ne pas prendre comme slogan de campagne : assez d'engagements, des images !
(1) Nota
Ma mémoire n'était pas bonne. La citation qui figure en III° de couverture de Les chefs d'œuvre du sourire, Éditions Planète, 1964, est : Les paroles seules comptent. Tout le reste est bavardage. L'esprit y est...
crédits
Merci au site 819 lignes pour l'image de ce téléviseur très ancien, un La voix de son maître, – allusion ? – modèle T251 de 1951....Ce doit être le poste devant lequel nos candidat(e)s auraient pu passer à un moment ou à un autre de leurs années de jeunesse ?