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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 15:47

http://www.adamantane.net/illustrations/batellier_grand_ecart/Le mot valeur a un sens - et même plusieurs - en économie. Il en a aussi un en éthique. La décision de François Bayrou, prise et diffusée en faisant référence aux valeurs, est assez exceptionnelle au sein de la classe politique pour avoir à mes yeux...valeur...d'exemple de lberté constructive et de largeur de vue.

 

Que vient-il en effet de faire d'autre que de choisir, non pas un camp auquel s'inféoder, mais l'adversaire économique à combattre ? En effet, les convictions de François Bayrou, qu'il s'agisse de l'analyse des faits que des meilleurs remèdes à apporter à une situation de crise, sont objectivement peu compatibles avec celles de François Hollande, alors que celles qu'affiche Monsieur c'est-pas-d'ma-faute sont bien plus proches des siennes.

Alors, pourquoi cette apparente incohérence entre la vision économique et la vision sociétale ?

 

Au nom des valeurs.

 

Il y a quelque chose de la vertu Romaine, plus encore que du réalisme politique, dans la manifestation d'une telle préférence : plutôt un franc adversaire honnête, même si assez roué pour savoir survivre dans le marigot politique,  qu'un allié potentiel englué dans les combines financières, les mensonges assourdissants, les trahisons opportunistes. Dont cette trahison suprême à l'idéal laïc et républicain qu'est le déclenchement des ressorts de la peur du basané, de l'égoïsme de clocheton hexagonal, de l'exaltation de l'intransigeance intégriste.

 

Au nom des valeurs.

 

Il est dommage que la confusion entre gouvernement du peuple par le peuple et scrutin bestialement majoritaire demeure inscrite dans notre constitution comme principe intangible. Non, la démocratie ne peut pas se limiter à la tyrannie d'une majorité temporaire et volatilement responsable. Mais dans la mesure où la seule manière légalement offerte au citoyen pour avoir un peu d'influence sur le choix des décisionnaires, hormis les circonstances exceptionnelles que serait une dictature installée par la force, qui libèrerait le recours au devoir de résistance et à ses conséquences pratiques, est cette élection majoritaire, alors usons-en.

 

Au nom des valeurs.

 

Nous avons l'opportunité d'éliminer un président qui, s'il ne peut être tenu pour responsable de la situation mondiale, même s'il a eu sur elle un pouvoir d'influence que peu d'hommes peuvent avoir, du fait du poids de l'élément France dans le système Monde, est en revanche entièrement responsable, et dieu sait s'il s'en vante,  de sa conception paranoïaque de la gouvernance, de son style égotique de management, de sa gloutonnerie de dorures, de pouvoir et d'infaillibilité.

 

Au nom des valeurs...

 

...donnons-lui le droit à une juste mise à la retraite...N'instruisons pas non plus son procès, nous avons mieux et plus urgent à faire. Et son élimination par les voies légales sera pour lui un contact assez rude avec la réalité de la france qui se lève tôt, même si le travail manque à certains endroits, pour le pousser à réfléchir sur la vanité de la notoriété acquise par des voies parfois assez tortueuses.

L'heure du changement, je l'espère, sonne à la Rolex du capitaine [1] en fin de carrière...

 

Crédits : Le dessin qui illustre ce billet d'humeur (tout de même...) m'a été confié par mon ami Jean-François Batellier. Jean-François Batellier a choisi d'agir par le dessin politique. Normal, pour un ancien d'un Institut d'Etudes Politiques...Et ce choix remonte à longtemps. Si vous n'avez jamais eu l'occasion de le lire dans le texte, vous pouvez dans un premier temps aller visiter son site. Puis passer commande de ses albums. Mieux encore, souscrire au prochain à paraître.

 

[1]  Allusion évidente aux traditions du Carré des officiers de la Royale...

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 08:52

http://www.adamantane.net/hebergerie/la_vache_orange/vachorange_personnelle_1

Élire un président  n'est ni anodin (ça, c'est pour ceux qui suivent ceux qui disent que quel que soit le titulaire ce sera du pareil au même, contribuant ainsi à la réputation imméritée d'une couleur de bonnet) ni facile (ça, c'est pour ceux qui écoutent ceux qui disent qu'il suffit de comparer des programmes avec un algorithme de pondération évaluative).

 

Élire un président, c'est comme recruter un collaborateur ou choisir un compagnon de vie : le risque d'erreur est assez élevé pour que cela vaille la peine d'éviter tout autant le coup de foudre sidérant que la procrastination angoissée. Déjà, le 6 avril 2007, j'avais esquissé quelques considérations sur des critères de tri des candidats de l'époque.

.

Élire un président, c'est arriver à oser s'impliquer dans un acte qui mêle le rationnel et l'irrationnel, l'affectif et le logique, le sens de l'histoire et le besoin d'aventure, bref prendre une décision somme toute

-simple dans l'énoncé du choix  : H ou S - pour changer de A et B...; d'ailleurs, pourquoi avoir écrit H et S, à l'heure qu'il est, plus de risque de devoir contribuer à la cagnotte du Trésor Public, non ?- , ou personne, au stade de la seconde séquence,

-et complexe dans le tissus des motivations.

 

Le préSident sortant a un avantage relatif : il peut arguer d'une expérience, il dispose de ce que l'on nomme pudiquement les ressources de l'état, il peut trouver la fameuse énergie du désespoir dans un espoir de survie.

Le cHallenger, pour reprendre un mot du vocabulaire sportif, a lui aussi un avantage relatif : il incarne la tentation de la nouveauté, il a avec le bilan de son prédécesseur pas mal de grain à moudre, il peut mobiliser cette motivation de justice institutionnelle que porte une alternance des styles de pouvoir.

 

Les trois principaux candidats éliminés représentent des courants électoraux fondamentalement diférents, c'est une évidence. J'aurais tendance, par simplification certes abusive mais tout de même argumentable, à les caractériser par leur relation au temps.

Le parti du passé absolu : c'était mieux avant, refermons les portes et les fenêtres, les frontières et les espaces, retrouvons-nous rassurés d'avoir identifié le vers dans le fruit de notre identité

Le parti du présent relatif : recherchons l'équilibre citoyen, faisons avec lucidité la part des choses, sur des idées nouvelles projetons des réalisations traditionnelles

Le parti du futur antérieur : purifions les structures, restaurons les fondamentaux révolutionnaires dans ce qu'ils ont de prophétique, passons au stade suivant de l'évolution politique et sociale

 

La question qui se pose, pour les adeptes de ces manières de voir, est qu'ils sont maintenant obligés de faire le choix ternaire rappelé plus haut : H ou S ou personne...

 

♦ Les leaders [1] du parti du futur antérieur ont publiquement manifesté un choix pour H ; pour continuer à exister et faire vivre leur courant, il leur va falloir argumenter et défendre ce choix. Ils semblent avoir les ressources rhétoriques pour y parenir.

♦ Les leaders du parti du passé absolu ont tellement bien réussi à définir leur courant en affirmant que H et S étaient deux avatars du même idéal que pour eux la question du choix est hors référentiel ; la seule issue logique, à supposer que la logique formelle soit une vertue tribunicienne, est la troisième porte : personne.

♦ Les leaders du parti du présent relatif peuvent regretter leur position décimalement minoritaire, mais ne peuvent ignorer la nécessité, pour demeurer cohérents avec leurs convictions, de prendre position, puisque cela se passe ici et maintenant, et qu'ils se trouvent avoir quelques points de vue communs avec H comme avec S.

 

A titre personnel, je ne peux que leur conseiller de prendre acte du fait que  l'idée de faire encore plus de la même chose pour se sortir d'une situation diagnostiquée comme dangereuse peut être évaluée comme signe d'irréalisme, et aussi de manque de confiance dans l'inventivité de nouvelles équipes. Le concept de non-cumul des mandats peut se lire de manière à la fois synchronique - pas en même temps - et diachronique - pas trop long temps - .

 

Pour ne pas laisser le MoDem dans ue situation de jachère, peut-être faut-il que ses dirigeants réfléchissent sur la manière dont le PSU, trente années plus tôt,  a résolu un problème analogue : être un réservoir d'idées qui ne sont pas soumises à l'épreuve de la pratique désappointe les militants et détourne les électeurs. Il convient donc de se risquer à se compromettre. Avec qui ? Avec le partenaire non pas le plus absolument attractif, mais avec le moins relativement répulsif...

 

Autrement dit, et pour conclure, le parti du présent relatif ne se couvrirait pas de honte en préférant H à S, et en refusant de se laisser tenter par personne.

 

J'ai d'ailleurs reçu au courrier du matin un appel en ce sens, émanant de centristes avertis...Courriel qui m'a donné l'idée de ce billet. Je n'ai donc rien inventé !

 

 

[1] Je sais que les leaders répètent à l'envie vos voix ne nous appartiennent pas...Mais beaucoup d'électeurs écoutent leurs leaders.


Nota : ne voir aucune malice dans le choix de l'illustration. La vache orange n'a pas hésité à faire un bout de chemin avec le renard gris...

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 17:43

http://www.adamantane.net/illustrations/delacroix_croises_constantinople/Dans la panoplie des vocables en -cratie désignant un mode de gouvernement, la théocratie tient une place particulière. En effet il est relativement facile de comprendre qu'un ensemble d'hommes, tribu, état ou nation, soit dirigé

● par un autre homme - empire, monarchies absolue, dictature...- ,

● par une caste héréditaire ou du moins à faible mobilité sociale - oligarchie, ploutocratie, technocratie, népotisme...-- ,

● ou même par une caste élue - démocratie,...-.

 

Toutefois, l'idée de mettre en place un système de gouvernement puisant ses principes, ses procédures et ses pratiques dans un système religieux, donc par définition sous l'autorité d'une entité non-humaine dont l'existence objective ne peut être prouvée, peut sembler folle.

 

D'autant plus qu'il faut bien que des médiums, des intermédiaires humains entre l'entité virtuelle et le peuple, se chargent d'établir la communication entre l'ici-et-maintenant et l'au-delà. Systémiquement parlant ce pouvoir ne peut avoir de contre-pouvoirs, donc ne peut se réguler.

 

J'ai appris il y a quelques heures que le Conseil Nationl de Transition lybien avait déclaré, de manière courageusement oxymorique, que la Lybie était libérée de la dictature et allait se réunifier sous le régime de la Charia.

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La loi coranique sera la principale source du droit dans la Libye post-Kadhafi, a annoncé dimanche le président du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil. En tant que nation musulmane, nous avons adopté la charia islamique comme source du droit, donc n'importe quelle loi contredisant les principes de l'islam est légalement nulle, a-t-il dit lors du discours de libération de la Libye, prononcé à Benghazi.

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Cette information, si elle ne relève pas d'une magistrale erreur de traduction, voudrait dire que des dizaines de milliers de lybiens sont morts pour franchir le pas entre deux dictatures. Que les démocraties -ou supposées telles- occidentales ont dépensé de l'énergie diplomatique, des moyens militaires, des aides aux populations civiles pour favoriser le passage d'un régime où le dictateur était un être humain mortel pour un autre où le dictateur sera non-humain et éternel.

 

Le Coran est un Livre respectable, et je ne doute pas que l'homme ou la femme qui en applique à titre privé les enseignements, en se fondant sur sa libre lecture du texte, puisse y trouver des principes d'éthique et développement spirituel.

Toutefois, l'idée de rédiger la constitution d'un état en l'adossant à un des nombreux textes qui, à l'instar de la Bible telle que relue par les croisés, les conquistadors ou les pères fondateurs des colonies du nouveau monde, ont modelé et modèleront des civilisations dont l'histoire démontre les tendances expansionnistes, et même carrément génocidaires,  est à mon avis fondamentalement douteuse.

La Cour européenne des droits de l'homme [1] a fait observer l’incompatibilité du régime démocratique avec les règles de la charia.

À l’instar de la Cour constitutionnelle, la Cour reconnaît que la Charia, reflétant fidèlement les dogmes et les règles divines édictées par la religion, présente un caractère stable et invariable. Lui sont étrangers des principes tels que le pluralisme dans la participation politique ou l’évolution incessante des libertés publiques. La Cour relève que, lues conjointement, les déclarations en question qui contiennent des références explicites à l’instauration de la Charia sont difficilement compatibles avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention, comprise comme un tout. Il est difficile à la fois de se déclarer respectueux de la démocratie et des droits de l’homme et de soutenir un régime fondé sur la Charia, qui se démarque nettement des valeurs de la Convention, notamment eu égard à ses règles de droit pénal et de procédure pénale, à la place qu’il réserve aux femmes dans l’ordre juridique et à son intervention dans tous les domaines de la vie privée et publique conformément aux normes religieuses.

 

Autrement dit, des démocraties, à travers l'institution OTAN,  ont aidé des tenants de la non-démocratie à prendre le pouvoir par les armes. Que vont penser, dire, faire, leurs dirigeants ? En particulier comment  vont-ils réagir à cette première décision annoncée qu'est le retour du fléau machiste de la polygamie ?

J'ai bien cherché dans Le Monde daté du 25 octobre, premier à paraître après le discours officiel. Seul Plantu réagit en mettant en scène un DSK verdâtre et dubitatif, qui phylactère [2] : Le retour de la polygamie ,... C'est quoi le problème ?

En revanche, ces propos ne sont pas passés sous silence par Libération, qui publie sur son blogue des interventions dépourvues d'ambiguité.

 

 

Crédits  Merci à :

- Eugène Delacroix, pour son tableau La prise de Constantinople (par les croisés ; en 1204, es croisés parvinrent à prendre la ville : Constantinople fut alors mise à feu et à sang. Beaucoup  d’habitants furent tués, les richesses de la cité furent pillées, des œuvres d’art furent volées ou détruites, les temples et monuments furent saccagés. ), 1840, Versailles.

- Gérard Longuet, pour le chiffrage du coût marginal pour la France des opérations en Lybie

- La Cour européenne des droits de l'homme, pour son arrêt

 

[1] Dans un arrêt du 31 juillet 2001,  affaire Refah Partisi  / Turquie

[2] Du verbe phylactérer, 1° groupe, mettre ses propos en bulles

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 15:00
La-lucidite.jpgL'expression offre politique est parfois employée, soit par des journalistes, soit par des blogueurs, soit même par des responsables de communication de partis politiques.
J'ai lu, ça et là sur la toile, des commentaires plutôt sceptiques, voire indignés, qui jugent inappropriée la réunion des mots offre et politique. Et dont l'argumentation n'a d'ailleurs  rien d'inintéressante.
Qu'en penser ?

L'emploi de l'expression offre politique n'a à mon avis rien de déshonorant ni de mercantile, le système social démocratique étant fondé sur l'échange. Des citoyens ont une manière de voir le présent et de penser l'avenir. Seuls, ils ne peuvent rien. Regroupés, ils ont un poids proportionnel à leur nombre. Que certains prennent le temps de se réunir et de formaliser un système de valeurs, de rédiger un code d'éthique et d'élaborer un programme d'action permet en effet de faire une offre. Celles et ceux qui s'y retrouvent peu ou prou, voire d'avantage, savent ainsi à qui s'adresser pour participer à ce mouvement.

Le choix du mot démocrate pour colorer une offre politique est d'une affligeante banalité. Mais il se contente, sans effet de surprise, de manifester un retour aux sources.
La différence entre :
-le centralisme démocratique, fondé sur la peur de l'exclusion et la doublepensée, de feu le PCF,
-et la démocratie médiatique, fondée sur l'audimat et les sondages à courte vue, de l'UMP
montre assez bien que ce vocable supporte des extensions de sens qui débordent de sa signification fondamentale. Pourquoi ne pas vouloir la restaurer ?

► Ce n'est pas parce que la religion est devenue une marchandise pour les sectes, les églises apostoliques, les marchands d'indulgences ou de bibles, les acheteurs de la peur de la mort, les commercants d'influence ou de passe-droits sociaux, que la religion est intrinsèquement une marchandise.

► Ce n'est pas parce que la politique est devenue une marchandise pour certains partis, les marchands de prébendes ou de protection simili-légale, les acheteurs de la peur de l'étranger, les commercants de protections ou de sauf-conduits en affaires, que la politique est une marchandise.

Un groupe  tel que l'association pour la reconnaissance du vote blanc  (sujet abordé ailleurs sur mon site) met en cause, pour expliquer l'abstentionnisme croissant, une inadéquation croissante entre l'offre politique et les besoins ressentis par les citoyens.
Le concept a un sens. Même si la formulation, inspirée des pires excès de la mentalité marketing  (je vous fais croire que mon offre est la seule à répondre à vos besoins profonds : débattons donc de l'identité nationale, pour que vous acceptiez que cohabitent un ministère de l'immigration et un ministère de la défense...), peut légitimement inspirer quelque méfiance.


Crédits :
-Merci à l'auteur de la couverture du livre Le vote blanc, pour un suffrage vraiment universel, d'Olivier Durand, avec une préface d'Hervé de Charette, éditions l'Harmattan dont j'aurais bien voulu illustrer ce papier, si l'image fournie par l'éditeur sur son site avait été lisible...
-Alors, j'ai retenu la couverture du livre de José Saramago, La lucidité. C'est une idée iconographique que j'ai subrepticement subtilisée à Jean-Jacques Birgé.


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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 10:28
terre.jpegNotre Président s'ext exprimé dans une tribune publiée par Le Monde daté du 9 décembre. Ma premère perception du papier qu'il a signé, donc pas obligatoirement écrit, mais dont il assume la résponsabilité est celle du faux titre, une phrase extraite de sa déclaration, phrase qui pour moi reflète l'inanité conceptuelle de la notion d'identité nationale : L'identité nationale est un antidote au communautarisme.
Pour moi, traduit analogiquement, cet assemblage de mots pourrait engendrer : la tribu est un antitdote au clan, ou encore le tonneau est un antidote au pichet. Quelle différence en effet, sauf pour ce qui est de l'effectif, entre identité nationale et communautarisme ?
Il est vrai que l'homéopathie soigne le par le semblable à faible dose : Similia similibus curantur.

A moins que :
-le mot communautarisme ne signifie pas fermeture autour de facteurs d'identité (d'origine territoriale, de pratique religieuse, de langue véhiculaire, de moeurs sociales, etc.) partagés par des citoyens qui se sentent minoritaires et en danger d'absorption par les suivants,
-et que la notion d'identité nationale ne signifie pas fermeture autour de facteurs d'identité (d'origine territoriale, de pratique religieuse, de langue véhiculaire, de moeurs sociales, etc.) partagéspar des citoyens qui de disent majoritaires et en danger d'intoxication par les précédents ?

Autrement dit, si l'approche de la question n'est ni systémique, ni sous-tendue par des valeurs de fraternité,  d'égalité, de liberté, et de laïcité, alors elle relève d'un tour de magie pratiqué par les prophètes hébreux s'en prenant aux sectateurs de Baal, tour qui consiste à jeter du naphte sur les offrandes et à laisser le soleil faire son oeuvre...

Faut-il tenir l'invocation, plus ou moins accentuée,  de l'identité nationale pour noble et positive, et la référence, plus ou moins explicite,  à tel ou tel communautarisme pour honteuse et négative ?
Alors, comment évaluer la légitimité des diasporas ? Pourquoi les consulats installés sur les territoires nationaux des autres ? Pourquoi des représentants des français dits autrefois d'outre-mer dans les institutions de la République ?

Une question mal posée peut, après décantation et reformulation, pousser à explorer une problématique consistante.
Même si, comme l'a vigoureusement fait entendre Michel Rocard, animé d'une sainte colère, la question est imbécile. C'est à dire a à voir avec le bâton. Lhermite n'est pas un imbécile, qui a bâton d'une main et lanterne de l'autre...
La pensée positive suggère d'accueillir ainsi le chantier lancé sur l'identité nationale. Méme si la conclusion risque d'être que ce couple de mots n'a de valeur qu'incantatoire, et encore est-ce peut être une dévaluation imméritée de l'incantation que d'utiliser ici ce qualificatif.

- En matière d'identité psychologique, je me pose régulièrement la question sans réponse : pourquoi suis-je moi ? Mais je n'ai pas de doute sur la réalité de mon existence singulière, unique, et circonstantielle.
- En matière d'identité personnelle, j'ai au plan de l'état civil quelques certitudes sur ma filiation immédiate, mon nom patronymique et  mon prénom distinctif, voire des divers paramètres [1] qui définissent univoquement mon NIRPP, ou identifiant national (tiens tiens...), tel que défini dès 1940 par René Carmille.
- En matière d'identité sociale, je reconnais que selon les lieux et les heures elle a pour référence majeure ma résidence, ou mon quartier, ou ma famille, ou ma langue maternelle, ou mon diplôme d'ingénieur, ou mes compagnons de recherche spirituelle (l'ordre d'énumération n'a pas de signification particulière...), etc. En Argentine je me sens Européen. Face au cosmos je me sens homme. Autrement dit, mon identité sociale est à la fois transverse à de nombreux groupes et multidimensionnelle [2].

Retour aux fondamentaux. Que dit notre constitution ? L'article I stipule :

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.

L'article II, lui, désigne les symboles officiels de la République : drapeau, hymne, devise, etc.
Ces symboles ne sont bien entendu pas l'identité nationale. D'ailleurs, un symbole n'est pas. Un symbole évoque, interroge, illustre, mais n'est pas la réalité symbolisée.

La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est « La Marseillaise ». La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».  Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Là s'introduit assez subrepticement la notion de nation, déjà discrètement présente dans le préambule. A noter l'alternance des expressions : la République / national / national / la République. Comme si la présentation rhétorique voulait prouver l'équivalence de deux concepts : république et nation.

Quelle conclusion, toute provisoire, en tirer ? L'identité est elle une valeur ? La nation est-elle un monde clos ? Quels liens entre la République (Française) définie dans l'article I et les deux  accessoires pour défilés , honorables mais secondaires, et enchassés  à l'article II entre le choix d'une langue et l'arboration (acte d'arborer ?) d'une devise lourde d'implications morales et sociales ?

A suivre...







[1] sexe, année de naissance (et encore, dans 29 ans la série 39 sera à nouveau affectée), mois de naissance, département de naissance, commune de naissance, numéro de l'acte de naissance dans les registres communaux.

[2] L'homme unidimensionnel, laminé entre besoins illusoires et mass media, perd sa dimension systémique et s'aligne sur la pensée unique. Le dessein caché de la mobilisation autour du drapeau de l'identité nationale ne serait-il pas une tentative de réduction à l'unidimensionnalité, plus facile à gérer, surtout en déclenchant le bon ressort en cas de consultation électorale, ce spectacle périodique, vague substitut de démocratie ?
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 22:21

Notre pape a pris le risque de conforter un à un les accords secrets qui lient le MJ12 aux Petits Gris. Est-ce parce que  Malachie lui attrribue, 111°  et dernier – ça se discute – de la lignée de sa prophétie, une devise pour le moins troublante, De gloria olivae – De la vanité de l'olivier – . L'olivier est le symbole de la paix, de la force, de la victoire sur le temps.
Et voilà que nous apprenons que ce symbole est vain, vantard, vétuste. Que notre destin est en réalité la querelle, la faiblesse, la mortalité précoce.

Je pense qu'il faut peut-être comprendre la déclaration selon laquelle le préservatif n'est pas un remède au sida, et qu'au contraire il en aggrave l'emprise comme une forme de parabole.
Le message ne serait-il pas, par exemple :
La confession n'est pas un remède au péché, au contraire elle en aggrave l'emprise ?
ou bien :
La religion n'est pas un remède au mal de vivre, au contraire elle en aggrave l'emprise
?


Pour les Petits Gris, nous ne serions que du bétail, ou plutôt un matériau génétiquement compatible facilitant la survie d'une race supérieure.
Empêcher la propagation du Sida, reconnaître le droit à l'interruption d'une grossesse forcée, dénoncer le gâchis inhumain des fours crématoires, c'est agir à l'encontre des intérêts des Petits Gris, qui ont besoin au contraire que ces anomalies perdurent, pour justifier leurs propres manipulations ainsi noyées dans la masse des accidents individuels ou collectifs.

Si ce billet a une odeur de SF, c'est peut-être aussi pour rendre hommage à Philip Jose Farmer, qui vient de quitter les terrestres demeures pour aller vérifier ses intuitions métaphysiques.

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 21:43

Bon, un évêque provocateur a encore frappé. Après qu'un monseigneur eût pris l'histoire à contre-pied en demandant de nouvelles preuves d'un génocide technologiquement conçu et organisé, un autre lance l'anathème sur les médecins qui ont voulu éviter à une fillette de dix ans, violée avec abus de personne ayant autorité,  d'avoir, en plus de devoir à survivre à un traumatisme majeur, à élever les enfants nés de cette violence familiale.

A titre personnel, il y a des jours où je me réjouis d'avoir été,  pour des motifs que je juge honorables au plan humain, exclu d"une communauté qui accueille des membres aussi peu recommandables dans des postes aussi élevés.
L'Eglise est, théologiquement parlant et si j'ai bien compris, le corps mystique de Dieu le fils. C'est aussi une communauté humaine avec toutes les particularités connues d'Homo Sapiens : un face obscure adepte de toutes les turpitudes criminelles dénoncées par la face claire.

Qui peut décider, sinon Dieu le fils, de se débarrasser des épines dans sa chair ? Comment une règle institutionnelle, invoquée par des hommes, peut-elle se substituer à ce que les représentants éminents de cette institution nomment la volonté divine ? Or, symboliquement au moins,  Dieu le fils,  si les évangiles sont dignes de foi, ne s'est pas débarassé de sa couronne d'épines, ni des clous qui le meurtrirent. Il en conserva même les traces comme empreinte biométrique, et n'hésita pas à en faire, vis à vis de Thomas par exemple, une preuve d'existence.

Il est possible de se demander si ces excommunications brésiliennes sont bien catholiques.

J'hésite à aller plus loin. L'histoire de la Renaissance nous apprend que certains hauts dignitaires de l'église de l'époque, de manière que l'on jugerait aujourd'hui au civil, voire au pénal, hautement indigne, ont résolu à leur manière les problèmes engendrés, si j'ose dire, par leur comportement avec les femmes,  pour parler pudiquement. Certains, par goût – et c'était leur droit le plus strict – ou par prudence, ont préféré les hommes aux femmes ; cela laisse moins de traces. Les riches et les puissants peuvent mobiliser, pour contourner la loi imposée au petit peuple, des processus qui les rendent en apparence blancs comme neige papale.

Si Jésus revenait sur terre, et vivait ou tentait de vivre dans notre siècle son évangile, il y a fort à parier qu'il serait assez vite excommunié.

Crédits : merci à Rembrandt...


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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 23:58

Il serait bien entendu regrettable que dans des circonstances où l'idée de peuple français a ou aurait un sens, les signes symboliques attachés à la notion de francéité soient l'objet de manifestations iconoclastes, voire hostiles.
Ceci étant clairement affirmé pour éviter que les points de vue qui suivent soient interprétés comme une insulte à ma nationalité, que j'assume avec toute son histoire, la meilleure comme la pire, quelques remarques interrogatives me viennent à l'esprit.
Je les formule ici de la manière la plus mesurée possible.

Le chant connu sous le nom  La Marseillaise, hymne national depuis 1795, avec quelques éclipses dues à des alternances de régime politique, était au programme du certificat d'études primaires lorsque je l'ai obtenu en 1953, d'ailleurs en compagnie du Chant des partisans.
Ecoutons-en musique et paroles.  Si la musique n'atteint pas la perfection de celle du 4° mouvement de la VIIII° symphonie de Beethoven, elle demeure à mes oreilles tout à fait digne d'un  orchestre symphonique mozartien. En revanche, les paroles sont poétiquement plutôt ringardes et sémantiquement interprétables comme un appel au meurtre par vengeance. Une analyse de contenu objective ne peut en évacuer le vocabulaire guerrier et même vaguement machiste. En fait, ce texte est un chant de guerre qui date d'une époque sanglante et où la Croix Rouge n'existait pas, et tend à en perpétuer l'idéologie.
Pourquoi ne pas dissocier musique et paroles ? D'autant, que pour continuer la comparaison avec l'hymne Européen, le  poème de Schiller est d'une toute autre trempe. Autrement dit, le texte ne mérite guère de défense – si j'ose écrire – et je peux comprendre que certains déclarent le percevoir comme une apologie de la haine xénophobe.
Plusieurs pistes : ne conserver que la musique, imaginer d'autres paroles...

Les circonstances dans lesquelles l'hymne national est interprété, en ouverture ou conclusion d'un événement ou d'une cérémonie sont multiples. Et certaines sont particulièrement  en phase avec ce qu'il symbolise.
Mais pourquoi diable vouloir le jouer sur les stades, surtout lors de confrontations sportives professionnelles ?

D'une part, ces manifestations incarnent certains aspects très contestables de nos pratiques actuelles. Le sport professionnel est un des domaines de prédilection des combines financières. Il vit de l'exploitation esclavagiste de la force physique et de l'intelligence instinctive. Il veaudorise  l'argent facilement gagné par une minorité dont les salaires sont aussi indécents, voire plus encore en termes d'utilité sociale, que celle des certains cadres dirigeants de l'industrie et du commerce.

D'autre part, en quoi ces équipes incarnent-elles la nation, sinon par le sacrement d'une feuille de match ? La majorité de leurs membres pratiquent leur sport dans un cadre multinational, ce qui est leur droit le plus strict, et semblent bien mal à l'aise devant la nécessité de coopérer occasionellement avec des joueurs qu'ils ont l'habitude d'avoir comme adversaire dans leur vie professionnelle courante. Une des difficultés techniques du management de ces conglomérats vient peut être de cette particularité de recrutement en CDD, voire en intérim, que n'accepterait aucun entrepreneur.

Au lieu de s'offusquer (de ce) que La Marseillaise puisse être sifflée dans l'enceinte des stades, et de forger un arsenal répressif disproportionné avec les comportements de supporteurs qui, à l'image de certains des joueurs qu'ils acclament ou conspuent, ont souvent soit un petit pois dans la tête soit trop de bière dans l'estomac, soit les deux, pourquoi ne pas supprimer purement et simplement cette exhibition ?
Elle n'est en rien constitutionnelle. Elle est complètement décalée, en termes de valeurs, par rapport aux enjeux du fouteballe. De plus, l'orchestre ou la sono se la jouent en solitaire, les hommes sur la pelouse ménageant leur souffle pour l'effort qui va suivre.

Crédits : merci à Isidore Pils pour ce Rouget de Lisle chantant “la Marseillaise”   [1848], souvenir d'un livre d'histoire de France de mes études primaires.



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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 18:54

Le Syndicat de la Magistrature communique :

Un décret publié le 1er juillet 2008 au Journal officiel institue un nouveau fichier dénommé EDVIGE, organisant le fichage généralisé et systématique de « toutes personnes âgée de 13 ans et plus » « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ».

Désireux de faciliter le travail ingrat des fonctionnaires qui vont avoir à nourrir cette base de données, j'avoue...

J'avoue sans détour que depuis 1958, année de mes premiers engagements associatifs, j'ai sans interruption appartenu à des groupes aux perspectives bassement culturelles, spiritualistes ou sociétales ; il y a donc cinquante ans que ça dure...

J'avoue avoir fréquenté des milieux libertaires, gauchistes, situationnistes même et, circonstance aggravante, l'avoir fait de manière lucide et y a avoir pris un certain plaisir.

J'avoue avoir incité autrui à cette forme de débauche sociale qu'est l'écoute de ceux qui ont difficulté à dire, la critique des pratiques économiques visant à exalter et rémunérer  l'égoïsme des libéraux par intérêt, la recherche de solutions pour dissoudre ce cancer de nos civilisations qu'est la fièvre de l'argent.

Pour être certain de figurer à ce tableau d'honneur des citoyens actifs que va constituer Edvige, j'ajoute que pour la seconde fois de ma vie j'adhère à un parti politique marginal dont les propositions gênent le jeu du pouvoir, et que j'ai brigué il y a quelques mois un mandat sur une liste opposée à celle d'un candidat officiel.

Pour plus d'information, la lecture des papiers de ce blogue et des pages du site associé devrait suffire. J'ajouterai que, les RG ayant communiqué en 1975 à mon employeur la Régie Renault, et à mon sujet, un dossier fort bien documenté sur mes activités dans ma commune de résidence, si la  continuité du service est assurée il sera facile d'avoir des bases solides pour que l'enregistrement me concernant soit riche et fidèle.

Dans la mesure où être edvigé est donc, in fine, une preuve d'honorabilité, je me propose d'écrire à mon député pour qu'une loi soit débattue et votée qui rende obligatoire d'informer chaque citoyen de l'octroi de cette éminente distinction, et qui autorise que l'appartenance à cette élite puisse être mentionnée sur les cartes de visite.
J'espère que le Conseil d'Etat, qui a été saisi par quelques institutions grincheuses, ne va pas nous priver de la mise en place de cette très démocratique distinction.


Crédits : merci à mon fils, qui m'a signalé le communiqué du Syndicat de la Magistrature ; au Syndicat de la Magistrature, pour son travail d'éducation populaire ; à notre gouvernement, pour avoir eu le courage de prendre la décision de recenser les enragés de l'engagement ; et à la-bijouterie.com, qui propose la médaille de Sainte Edvige ici reproduite.
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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 17:45
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M. Triplemoi, désireux d'enrichir son facebouque des papiers postés sur le Web, et plus particulièrement de mesurer cette composante de sa notoriété personnelle,  a créé un poste de chasseur de bourdonnements.
Cette embauche ( en CPE, on ne sait jamais...?) prouve que lorsque l'on est diplômé d'HEC et de quelques autres écoles il est possible de trouver du travail, presque sans piston, dans des entreprises de luxe.

Comme je tiens à faciliter la tâche de ce jeune homme, je loge dans cet article l'équation qui permettra de comprendre sous quel pseudonyme j'ai jusqu'à présent nommé notre Président du moment. Les allusions aux livres bien connus de Roger Hargreaves M. Malpoli et M. Glouton ont en effet été complétées par la création du sobriquet M. Triplemoi pour désigner l'époux de Carla, l'ex de Cécilia et l'ex de la nièce d'Achille. Achille, non le guerrier-aux-pieds-légers, l'Αχιλλευς élève de Chiron le centaure, mais l'ex-président de la compagnie minère de l'Est-Oubangui – exploitante de gisements de diamants –, et représentant distingué de la communauté corse sur le continent.

Quoi, d'illégitime, au fond, dans l'idée de constituer une revue de la presse virtuelle, un e-hérisson (*) consacré aux  blagues des blogueurs, un florilège des plus ou moins bonnes histoires dont notre actuel Président est hélas le héros. Ce qui peut devenir inquiétant, c'est l'usage qui sera fait de telles données. Ce blogue étant sous le régime du copyleft, en licence art libre, petit-Nicolas a le droit de suggérer à grand-Nicolas d'en reprendre tous les papiers, sous seule réserve de citer ses sources. Je n'ose bien entendu envisager l'hypothèse bigbrozérienne selon laquelle petit-Nicolas noterait sur un carnet noir virtuel les coordonnées des blogueurs et commentateurs qui font leur miel des écarts de parole et de conduite de grand-Nicolas, alias M.Triplemoi.


(*) 1937 - 1995. Hebdomadaire satirique qui était imprimé sur papier de couleur.



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