8 décembre 2006
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17:47
Je suis avec intérêt depuis quelques semaines les échanges de points de vue qu'accueile le forum des rédacteurs d'AgoraVox sur le thème des commentaires. J'allais écrire "comment taire certains commentaires"...
Il est vrai, que dans AgoraVox comme à feue la Samar, on trouve de tout en matière de commentaires.
Il est vrai, que dans AgoraVox comme à feue la Samar, on trouve de tout en matière de commentaires.
Le désir de bien faire, émergeant de celui de bien être, pousse à la mise en place de mécanismes complexes et exogènes. Chacun, la peau un peu grattée par ces pustules programmatiques qui germent les unes sur les autres, finit par perdre de vue les formes simples du corps d'origine. Non, je ne demianoueste pas.
Je veux seulement dire qu'au plan pratique tous ces perfectionnements ne font pour moi que complicationner, comme eût dit le regretté Georges Marchais par la bouche d'un de ses imitateurs caricaturiste, la chose.
Je veux seulement dire qu'au plan pratique tous ces perfectionnements ne font pour moi que complicationner, comme eût dit le regretté Georges Marchais par la bouche d'un de ses imitateurs caricaturiste, la chose.
On pondère,on échelle, on plie et on déplie, en colorise, on débat des seuils d'acceptance ou de refusement...Intéressant. Fascinant, dirait Monsieur Spock.
Pour ce qui me concerne, petit rédacteur amateur, je dirai que :
-Les commentaires sont la trace visible du passage d'un lecteur. La trace est ce qu'elle est.
-Il m'appartient d'en retenir pour moi ce qui me semble pertinent ou utile, et d'y donner suite ou non ; certains appellent remerciements, approfondissements, d'autres explications complémentaires, d'autres silence, spontané ou réfléchi...La réfutation argumentée est possible dès lors qu'elle fait progresser courtoisement un débat, inutile, voire dangereuse quand elle est réaction affective à une provocation.
-Je ne suis pas affecté par les insultes ou les procès d'intention : les personnalités bruyantes, encombrantes,ne peuvent être muselées, et si elles se heurent à un vide élastique elles n'ont pas leur nourriture, et changent de cible...J'ai l'habitude des objections infondées, des interprétations tordues, des attaques in hominem (habitude non de pratiquer, encore que dans le feu de l'action je ne puisse me proclamer vierge de tels excès, mais d'affronter)et je ne cherche point à m'enprésrer par une cuirasse extérieure ; ma résistance est en moi.
-Je n'ai aucun intérêt pour la note donnée (intéressant/ pas intéressant) à mes interventions. Je ne cherche pas en effet à avoir une bonne note, mais à dire tranquillement et poliment ma vérité. Si mon "article" est publié, c'est qu'il satisfait aux principes de base : il s'appuie sur des sources crédibles, il a une valeur ajoutée, il n'enfreint pas les règles de la bienséance ; je fais confiance au comité de rédaction, jouant moi-même ce rôle dans d'autres instances, pour avoir un référentiel cohérent et savoir s'en servir. Quitte bien entendu à demander des explications si besoin...
-Je ne suis pas perturbé par les commentaires hors sujet -sauf à m'interroger sur la clarté de mon papier, bien sûr - , non plus sur les maniaques, les déviants, les verbeux, les obscurs, les tendancieux, les bêtes et méchants. Et je ne vois aucune raison de les noter, éliminer...Mettre un écrit dans le domaine publis, c'est aussi prendre le risque de le voir affublé d'une queue de comète dont tous les éléments n'ont pas aux yeux de l'auteur la même brillance...
-Je trouve les commentaires irremplaçables dans la formule spécifique d'AgoraVox. Et je recommande de les prendre comme ils sont, bruts de décoffrage. Après tout, les articles que nous mettons en ligne, ne sont-ils pas, quand nous nous retrouvons lecteurs, à prendre strictement comme ils sont ?
-Le contenu du commentaire relève de la responsabilité de son auteur (l'éditeur de site ayant certes légalement à intervenir pour éliminer ceux dont le texte tombe "sous le coup de la loi").
-Il m'appartient d'en retenir pour moi ce qui me semble pertinent ou utile, et d'y donner suite ou non ; certains appellent remerciements, approfondissements, d'autres explications complémentaires, d'autres silence, spontané ou réfléchi...La réfutation argumentée est possible dès lors qu'elle fait progresser courtoisement un débat, inutile, voire dangereuse quand elle est réaction affective à une provocation.
-Je ne suis pas affecté par les insultes ou les procès d'intention : les personnalités bruyantes, encombrantes,ne peuvent être muselées, et si elles se heurent à un vide élastique elles n'ont pas leur nourriture, et changent de cible...J'ai l'habitude des objections infondées, des interprétations tordues, des attaques in hominem (habitude non de pratiquer, encore que dans le feu de l'action je ne puisse me proclamer vierge de tels excès, mais d'affronter)et je ne cherche point à m'enprésrer par une cuirasse extérieure ; ma résistance est en moi.
-Je n'ai aucun intérêt pour la note donnée (intéressant/ pas intéressant) à mes interventions. Je ne cherche pas en effet à avoir une bonne note, mais à dire tranquillement et poliment ma vérité. Si mon "article" est publié, c'est qu'il satisfait aux principes de base : il s'appuie sur des sources crédibles, il a une valeur ajoutée, il n'enfreint pas les règles de la bienséance ; je fais confiance au comité de rédaction, jouant moi-même ce rôle dans d'autres instances, pour avoir un référentiel cohérent et savoir s'en servir. Quitte bien entendu à demander des explications si besoin...
-Je ne suis pas perturbé par les commentaires hors sujet -sauf à m'interroger sur la clarté de mon papier, bien sûr - , non plus sur les maniaques, les déviants, les verbeux, les obscurs, les tendancieux, les bêtes et méchants. Et je ne vois aucune raison de les noter, éliminer...Mettre un écrit dans le domaine publis, c'est aussi prendre le risque de le voir affublé d'une queue de comète dont tous les éléments n'ont pas aux yeux de l'auteur la même brillance...
-Je trouve les commentaires irremplaçables dans la formule spécifique d'AgoraVox. Et je recommande de les prendre comme ils sont, bruts de décoffrage. Après tout, les articles que nous mettons en ligne, ne sont-ils pas, quand nous nous retrouvons lecteurs, à prendre strictement comme ils sont ?
Pour conclure, j'ai écris que je souhaitais une simplification du dispositif de présentation des articles. La complication des procédures peut en efet être interprétée comme signe visible de la coexistence de principes contradictoires.