19 janvier 2007
5
19
/01
/janvier
/2007
17:05
Dialogue semble impliquer la dualité, le 2, de par sa forme, s'opposant à monologue impliquant le 1.
Alan Edgard Poe a convoqué il y a pas mal de temps un Colloque entre Monos et Una, sous la protection, l'égide de l'Antigone de Sophocle. Charles Baudelaire avait conservé dans la traduction française les noms des protagonistes dans la langue d'écriture initiale.
Una la latine y parle peu, et Monos le grec y parle beaucoup...Le temps de parole est assez peu également réparti, voire franchement pas....
De manière plus platonicienne, δια, dia est le mot qui incarne le concept de séparation, de distinction, et aussi d'achèvement. Il est donc possible de dialoguer avec soi-même, avec un autre, avec d'autres.
Ailleurs, Dia, femme d'Ixion et île de Crête, fait partie du vocabulaires des hommes qui hurlent dans l'oreille des chevaux pour les faire tourner à gauche en France et à droite en Bretagne et en Suisse...
Comment faire pour être écouté (pulsion captative : je veux que tu fasses attention à moi !) ? Peut-être en écoutant l'écoute de l'autre, autant que ses paroles, manière de lui offrir sa propre écoute.
Comment prouver que l'on écoute (pulsion également captative : je veux me nourrir de ton idée, de ton sentiment, voire de ton silence) ?
Des monologues parallèles se rencontrent-ils à l'infini, instaurant un peu d'infinitude (celui là, il existe...) dans la rencontre ?
Crédits : Merci à Galileo Galilei, l'inventeur du pendule et de la cycloïde, pour son dialogue...entre trois personnages, Sagredo, Simplicio et Salvati. Le litre complet serait : Dialogue où dans les rencontres de quatre journées il est disserté au sujet des deux principaux systèmes du monde, le ptoléméen et le copernicien, en proposant sans aucune détermination les raisons philosophiques et naturelles tant en faveur de l’une que de l’autre des parties.
Alan Edgard Poe a convoqué il y a pas mal de temps un Colloque entre Monos et Una, sous la protection, l'égide de l'Antigone de Sophocle. Charles Baudelaire avait conservé dans la traduction française les noms des protagonistes dans la langue d'écriture initiale.
Una la latine y parle peu, et Monos le grec y parle beaucoup...Le temps de parole est assez peu également réparti, voire franchement pas....
De manière plus platonicienne, δια, dia est le mot qui incarne le concept de séparation, de distinction, et aussi d'achèvement. Il est donc possible de dialoguer avec soi-même, avec un autre, avec d'autres.
Ailleurs, Dia, femme d'Ixion et île de Crête, fait partie du vocabulaires des hommes qui hurlent dans l'oreille des chevaux pour les faire tourner à gauche en France et à droite en Bretagne et en Suisse...
Comment faire pour être écouté (pulsion captative : je veux que tu fasses attention à moi !) ? Peut-être en écoutant l'écoute de l'autre, autant que ses paroles, manière de lui offrir sa propre écoute.
Comment prouver que l'on écoute (pulsion également captative : je veux me nourrir de ton idée, de ton sentiment, voire de ton silence) ?
Des monologues parallèles se rencontrent-ils à l'infini, instaurant un peu d'infinitude (celui là, il existe...) dans la rencontre ?
Crédits : Merci à Galileo Galilei, l'inventeur du pendule et de la cycloïde, pour son dialogue...entre trois personnages, Sagredo, Simplicio et Salvati. Le litre complet serait : Dialogue où dans les rencontres de quatre journées il est disserté au sujet des deux principaux systèmes du monde, le ptoléméen et le copernicien, en proposant sans aucune détermination les raisons philosophiques et naturelles tant en faveur de l’une que de l’autre des parties.