30 décembre 2005
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La section Le sculpteur d'eaux du chapitre Poécritures a reçu le second paragraphe de son introduction, consacré aux prépublications de poèmes composant le livre.
Faire vivre ses textes, si c'est les réunir un jour sur le territoire de leur tribu, village bien structuré révélant les structures de parenté et de filiation entre poèmes, c'est aussi les constituer en diaspora à travers l'espace indéfini des lieux de lecture et de parole : journaux, revues, anthologies, affiches, sites, listes, forums, blogues, et autres scènes ouvertes ou spectacles poétiques.
Sans pouvoir les rapporter toutes, ne serait-ce que parce que certaines me sont inconnues, j'ai gardé autant que faire se peut trace de ces prépublications.
Si les revues poétiques prennent le risque de publier sans en tirer profit financier certains textes qui leur sont proposés, ce qui est un cadeau cordial qui honore autant ses animateurs que l'auteur, je juge qu'il est juste de prendre acte de leur soutien, racine de la reconnaissance naissante, ou tuteur de la notoriété émergente.
Il m'est d'ailleurs arrivé d'intervenir, sur des listes ou dans des forums, pour déplorer l'ingratitude de certains auteurs, qui après avoir «fait passer» un de leurs textes dans une revue, oublient de signaler le fait dans leurs bibliographies, ou, pire, limitent la relation à celles des revues qu'ils jugent les plus dignes d'intérêt pour leur réputation...
Faire vivre ses textes, si c'est les réunir un jour sur le territoire de leur tribu, village bien structuré révélant les structures de parenté et de filiation entre poèmes, c'est aussi les constituer en diaspora à travers l'espace indéfini des lieux de lecture et de parole : journaux, revues, anthologies, affiches, sites, listes, forums, blogues, et autres scènes ouvertes ou spectacles poétiques.
Sans pouvoir les rapporter toutes, ne serait-ce que parce que certaines me sont inconnues, j'ai gardé autant que faire se peut trace de ces prépublications.
Si les revues poétiques prennent le risque de publier sans en tirer profit financier certains textes qui leur sont proposés, ce qui est un cadeau cordial qui honore autant ses animateurs que l'auteur, je juge qu'il est juste de prendre acte de leur soutien, racine de la reconnaissance naissante, ou tuteur de la notoriété émergente.
Il m'est d'ailleurs arrivé d'intervenir, sur des listes ou dans des forums, pour déplorer l'ingratitude de certains auteurs, qui après avoir «fait passer» un de leurs textes dans une revue, oublient de signaler le fait dans leurs bibliographies, ou, pire, limitent la relation à celles des revues qu'ils jugent les plus dignes d'intérêt pour leur réputation...