22 juin 2006
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Mon excellent confrère Paris-Match, en son numéro 2979, page 104, titre :
Descente de gendarmes à Polytechnique
un bar clandestin, de l'alcool et du tabac ont été découverts
et mis sous scellés.
un bar clandestin, de l'alcool et du tabac ont été découverts
et mis sous scellés.
Illustration : la façade de le BôBar, très peu clandestine d'ailleurs. L'illustration de ce papier n'est pas celle de l'article ; c'est un BoBar italien...
Moralité, due au chef de cabinet du directeur de l'École : Il 'sagit d'une affaire interne entre la gendarmerie et nous, d'une simple question de régularisation administrative.
Le campus de Palaiseau est en effet un terrain militaire...lugubre, plat, et isolé. J'y ai travaillé, c'est à pleurer (de soif) . Lorsque l'X était installée Montagne Sainte Geneviève, point n'était besoin de foyer des élèves pour procurer un légitime délassement aux dévoreurs d'intégrales, fous d'ana et autres piocheurs d'astro. Mais dans cet exil semi-rural, il était en effet prudent de disposer de réserves stratégiques. A noter qu'il y a d'autres bobar...dans ce bas monde.
Mais on ne badine pas avec l'article L3335-1, alinéa 7, du code de la santé publique, ni avec le règlement intérieur — voir le décret n°71-708 du 25 août 1971, qui organise les instances ayant à juger des fautes graves — d'une École sous tutelle du Ministère des Armées.
Ceci dit, il serait intéressant de savoir, dans une école où le régime est l'internat et qui accueille des majeurs, quelles sont les tolérances en matière de drogues licites, et où est la frontière de l'hypocrisie qui consiste à interdire quelque part ce qui est autorisé un peu plus loin : on se réunit dans ma thurne — ça, c'est plus gnouf que X ! — ou on va au troquet du coin ?
Mais on ne badine pas avec l'article L3335-1, alinéa 7, du code de la santé publique, ni avec le règlement intérieur — voir le décret n°71-708 du 25 août 1971, qui organise les instances ayant à juger des fautes graves — d'une École sous tutelle du Ministère des Armées.
Ceci dit, il serait intéressant de savoir, dans une école où le régime est l'internat et qui accueille des majeurs, quelles sont les tolérances en matière de drogues licites, et où est la frontière de l'hypocrisie qui consiste à interdire quelque part ce qui est autorisé un peu plus loin : on se réunit dans ma thurne — ça, c'est plus gnouf que X ! — ou on va au troquet du coin ?
En relisant mon ouvrage de référence sur la vie à Polytechnique, Le nouvel argot de l'X, de Roger Smet, chez Gauthier-Villars, Paris 1936, j'ai découvert que ce lieu dont l'article cité dit qu'il aurait été une "institution de la vie polytechnicienne", n' existait point alors , du moins sous ce nom, et qu'il s'agissait probablement d'une création récente, prenant le relais des antiques Soufflet, D'har, Holl, et autres...
Crédits : astericopubblicita, fabriquant d'enseignes à Via delle Tuje, 2 - Zona Industriale - 06083 Bastia Umbra (Perugia) - ITALIA depuis 1992.
Crédits : astericopubblicita, fabriquant d'enseignes à Via delle Tuje, 2 - Zona Industriale - 06083 Bastia Umbra (Perugia) - ITALIA depuis 1992.